CUPPING THÉRAPIE.

(Décompression myofasciale avec ventouses sèches)

 

QU’EST-CE QUE LA CUPPING THÉRAPIE?

Le cupping est une vieille pratique qui tire sa source de la Médecine traditionnelle chinoise. Depuis plusieurs siècles, il s’utilise pour calmer les douleurs. Il s’agit d’une thérapie qui laisse des marques rouges sur les parties du corps ayant subi le traitement. Bien qu’il soit l’apanage de l’ancienne culture chinoise, le cupping fut également utilisé par la civilisation grecque jusqu’au 20e siècle.

Elle est aussi un moyen de traitement reconnu et employé par des thérapeutes indiens, arabes et même européens. Dixit un précepte chinois, les pratiques liées au cupping seraient efficaces contre près de la moitié des pathologies courantes. Cette forme de thérapie a par ailleurs été citée par Hippocrate (430-377 av. J.-C.) dans son œuvre « L’art de guérir ».

Pratiquée depuis des millénaires, la cupping thérapie repose sur l’utilisation de ventouses issues de l'arsenal de la médecine traditionnelle chinoise. Autrefois, ces petites cloches étaient faites en corne de vache, en terre ou en bambou. Aujourd'hui, on retrouve des ventouses traditionnelles, en bambou, mais la plupart des ventouses sont fabriquées en verre, en plastique ou en plexiglass.

Concrètement, elles sont disposées sur des zones précises du corps humain - des points d’acupuncture et endroits douloureux - pour agir par effet de succion au niveau de la circulation, et ainsi libérer les tensions, stimuler l'organisme et apaiser de nombreuses pathologies. La pose n’est pas douloureuse et dure au maximum une vingtaine de minutes. Les ventouses peuvent aussi être utilisées en mouvement sur une peau huilée.

QUELS SONT LES BIENFAITS ?

cupping thérapie paris

En plus de travailler sur les restrictions tissulaires et les adhérences, les ventouses peuvent procurer plusieurs avantages, comme l’amélioration de la circulation, la diminution des tensions musculaires, l’apport augmenté de sang dans une région, pour ne nommer que ceux-ci.

Il existe plusieurs façons de se servir des ventouses, et il en est de même pour les motifs de consultation. En clinique, elles sont souvent un excellent allié dans différentes problèmes de santé, telles que les tendinopathies, les douleurs lombaires, les céphalées de tension, la fasciite plantaire, les douleurs aux épaules et lors d’un massage de récupération après un entraînement ou une compétition, par exemple. Elles peuvent aussi favoriser un état de relaxation.

Grâce aux ventouses, on peut travailler aussi bien sur l’aspect énergétique que mécanique.

Pour l’aspect énergétique, on s’intéresse aux méridiens et aux points d’acupuncture, qui sont généralement situés au niveau du dos. Le but est de réguler l’énergie de certains organes.

On peut également travailler sur le côté mécanique du corps pour soulager notamment les douleurs. Les ventouses sont efficaces aussi sur les rhumatismes, ou pour venir à bout d’une sciatique. Là aussi pour travailler sur l'aspect mécanique, on sera sur des points situés au niveau du dos, et plus rarement au niveau du ventre.

Les ventouses permettent également de se détendre, en travaillant sur les tensions musculaires, et en faisant sauter les blocages aussi bien au niveau des muscles profonds, que des énergies, qui stagnent à certains endroits du corps. On relance en quelque sorte « la machine », en tonifiant ces énergies.

Soyons bien claires, les ventouses n'ont pas vocation à guérir, mais à soulager des symptômes. Elles sont utilisées en complément d’une approche globale, pour leurs vertus mécaniques ou énergétiques. Selon la médecine traditionnelle chinoise, elles permettent de libérer les "fluides", garants de notre équilibre et de notre énergie vitale. L'afflux de sang sous les ventouses stimule en effet la circulation sanguine, ce qui permet notamment : 

  • de soulager les symptômes de stress, 

  • d'atténuer les troubles du sommeil, 

  • de calmer les douleurs d’ordre dermatologique, digestif ou gynécologique, 

  • de dénouer des blocages (torticolis) et les problèmes de dos, 

  • d'accélérer la récupération des muscles fatigués, 

  • de lutter contre les maux respiratoires, rhumatismaux, 

  • de soulager les entorses et autres tendinites, 

  • de soigner les douleurs dues à l’arthrose et aux névralgies, 

  • etc. 

EFFETS SECONDAIRES ?

La cupping thérapie n’est pas censé être douloureuse, mais l'intervention peut surprendre les premières fois : il est possible de ressentir une sensation de chaleur (mais pas de brûlure). L'effet de succion crée un appel de sang au niveau de la ventouse. Les hématomes seront visibles pendant 5 à 14 jours et apparaîtront de moins en moins au cours des séances. 

À part ces traces de succion, si toutes les précautions ont été prises en amont, il n'existe pas de risque particulier.

RENDEZ-VOUS

Séance de cupping 20/30 min, 40€ (hors déplacement)

Je suis certifié en cupping thérapie, formation Xavier Dufour.

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LA DÉCOMPRESSION MYOFASCIALE... QUE CELA PEUT-IL BIEN SIGNIFIER ?

Tout d’abord, nous retrouvons trois termes, dont le premier est « décompression ». Lorsque qu’un massothérapeute applique une pression dans votre dos avec ses mains ou son coude sur un nœud musculaire, nous parlons de « pression positive ». Cependant, lorsque les ventouses sont appliquées dans votre dos, elles ont un effet de succion, que nous pouvons appeler « pression négative » ou « décompression ». Votre peau, vos fascias et vos muscles sont alors tirés vers le haut plutôt qu’ils subissent une pression.

Pour continuer, que veut dire « myofasciale » ? En fait, nous pouvons séparer le mot en deux, en commençant avec le mot « myo », qui est un préfixe venant du grec signifiant tout simplement « muscle ». Ici, il s’agit de nos muscles squelettiques, qui ont pour fonction de mouvoir une partie de notre corps.

Ces muscles squelettiques possèdent trois membranes de tissus conjonctifs :

1- l’épimysium, représentant la couche externe enveloppant le muscle ;

2- le périmysium, englobant des groupes de fibres musculaires dans le muscle ;

3- l’endomysium, entourant une fibre musculaire.

Cela nous amène au terme « fascial », qui fait référence aux tissus conjonctifs qui composent le fascia. Les fascias sont présents dans tout notre corps sous la peau et plus profondément aussi. Ils enveloppent les muscles, les tendons et les organes tout en soutenant notre squelette et en unifiant les différentes parties de notre corps.

Ils possèdent plusieurs fonctions, dont la compartimentation des muscles et aussi la transmission de la force. Les fascias sont organisés selon des chaînes fonctionnelles, que nous appelons « méridiens myofasciaux ». Ceux-ci ont une ressemblance impressionnante avec les méridiens tendino-musculaires en acupuncture.

Les fascias sont capables de se contracter et d’exercer une influence sur la dynamique musculaire. Leur innervation sensitive participe à la proprioception, qui est la perception, consciente ou non, des différentes parties du corps dans l’espace, autant statique qu’en mouvement. Les fascias participent aussi à la nociception, qui est, pour sa part, la perception des stimulations qui génèrent de la douleur. Sans signal de douleur pour nous avertir, nous pourrions nous blesser davantage.

Les fascias ont été longtemps considérés comme des éléments du corps humain représentant peu d’intérêt ou, disons-le ainsi, étant plutôt mal compris. Notre trame fasciale corporelle est souvent comparée à une combinaison de plongée, et une restriction dans une zone pourrait avoir un impact sur la qualité du mouvement ou l’apparition d’inconforts même à une certaine distance du site de la restriction tissulaire.

Le fascia, cette substance organique que plusieurs comparent à une toile d’araignée est de plus en plus étudié et compris. Mais il en reste beaucoup à découvrir à son sujet !

 

Côté lecture, la référence est sans aucun doute Anatomy Trains, de Thomas Myers.

Pour nourrir votre curiosité, je vous invite à consulter ci-dessous ces deux excellents documentaires : Promenades sous la peau (Dr Jean-Claude Guimberteau) et Les alliés cachés de notre organisme : les fascias (ARTE)

 

Les fascias, promades sous la peau

Les alliés cachés de notre l'organisme les fascias

« Avoir l’esprit silencieux sans y être contraint est un grand art. Le vide enseigne à voir.  »

— KRISHNAMURTI